Photos de Laurent Mallet

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Pendant mes années de préparation au concours de l’Internat des Hôpitaux, je découvris l’horreur des questions d’anatomie et le plaisir de la sieste. Ces deux activités dont l’une était la conséquence de l’autre furent éphémères d’autant que la seconde énervait Anne. L’interdit conjugal me transforma en hyperactif (relatif, n’exagérons rien) qui n’osa plus jamais faire la sieste. Je ne saurais que trop l’en remercier. Un regret cependant : j’ai découvert plus tard dans mes lectures médicales ses multiples bienfaits sur la santé…

La sieste n’a pas toujours eu une bonne réputation. Or, il est désormais scientifiquement reconnu que « Faire la sieste » de l’après-midi est excellent pour notre forme physique et pour nos ressources cérébrales. Une étude de la NASA a conclu qu’une sieste de 30 à 45 minutes en cours de journée accroissait les facultés cognitives de 40%. Des études sur un millier de personnes a révélé que ceux qui effectuaient une pause sous forme de sieste dans la journée obtenaient de meilleurs résultats à des tests de performances cognitives que ceux qui n’en faisaient pas. La différence est particulièrement significative sur les capacités d’apprentissage et de mémorisation. La sieste ne doit pas dépasser 45 minutes pour être bénéfique (Résultats d’étude conduite par des étudiants en biologie de l’Université de Berkeley). La durée idéale semble se situer entre 15 et 35 minutes au maximum. François Benétin.

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