){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
){kind=link}
Dans mon enfance, la rue Durouchoux était celle de mon école maternelle. Récemment, je me suis aperçu que la rue Durouchoux, longeant à son grand tort la Mairie du XIV ème arrondissement, avait été débaptisée au profit d’un monsieur Castagnou dont le seul exploit n’avait été ni historique, ni scientifique, ni sportif, mais électoral.
Colonel de la Garde nationale, monsieur Durouchoux n’avait pourtant fait que son devoir en défendant les Parisiens contre la folie meurtrière des communards. Cent cinquante ans plus tard, cet acte légal a été jugé unilatéralement illégal par les élus socialistes qui n’ont pas manifesté la moindre solidarité avec leur prédécesseur. Il avait pourtant reçu la Légion d’Honneur avant d’être tué sur les barricades. Cette décision scandaleuse pourrait s’appliquer à tous les lieux portant des noms de responsables d’actes que la morale contemporaine à la mode, le wokisme, réprouve. Cela va faire beaucoup de lieux à débaptiser ...
Le gouvernement publie a posteriori une liste de plus de deux cents édifices touchés par les flammes. Les Archives nationales furent sauvées par l'initiative du communard Louis-Guillaume Debock, lieutenant de la Garde nationale parisienne et directeur de l'Imprimerie nationale sous la Commune, qui s'opposa in extremis à l'incendie ordonné par d'autres communards.
Le Palais du Louvre et ses collections échappèrent le 24 mai à la destruction grâce à l'action de Martian de Bernardy de Sigoyer, commandant le 26e bataillon de chasseurs à pied (appartenant aux forces versaillaises), qui fit intervenir ses soldats pour empêcher que le feu ne se propage du Palais des Tuileries au musée, comme en témoigne une plaque apposée dans le pavillon Denon. Il trouve la mort en poursuivant les combats à la tête de son bataillon.
- Créée le
- Samedi 24 Avril 2021
- Ajoutée le
- Samedi 11 Décembre 2021
- Albums
- Visites
- 210
- Score
- pas de note
- Notez cette photo
0 commentaire