Photos de Laurent Mallet

Accueil /

Le Gévaudan

Gévaudan.jpg HemingwayMiniaturesL'EuropéenHemingwayMiniaturesL'EuropéenHemingwayMiniaturesL'EuropéenHemingwayMiniaturesL'EuropéenHemingwayMiniaturesL'Européen

Il est curieux que l’on veuille encore caractériser avec précision la Bête du Gévaudan. D’après toutes les informations objectives dont nous disposons, elle ne pouvait être univoque et plusieurs « bêtes » simultanées semblent à l’origine de ce mythe. Même si la responsabilité de loups affamés est concevable dans certains cas, de multiples constatations faites sur les victimes accusent en premier ... l’homme. C’était une époque d’une violence inouïe surtout dans des régions reculées et isolées comme le Gévaudan qui l’est encore aujourd’hui. Les similitudes sont frappantes avec les crimes sadiques perpétrés de nos jours par des malades mentaux (serial killer, pervers, etc). S’ils avaient pu maquiller leurs crimes en méfaits attribuables à un animal sauvage (qui n’existe plus de nos jours), je crois qu’ils auraient fait la même chose que la Bête du Gévaudan.

« Il y a en fait deux types de meurtres. Ceux qui ont été commis par un ou des animaux. Ceux qui ont été perpétrés par un pervers sexuel qu’on appelle aujourd’hui serial killer. Le principal suspect est Jean Chastel qui occupait l’équivalent aujourd’hui du poste de garde forestier. Il est assez troublant, vous en conviendrez, qu’aucun meurtre n’ait été commis pendant son incarcération en 1765. Par contre, dès qu’il a été relâché, les crimes ont repris ».
« L’intervention humaine est évidente cette fois encore ... Notre peur de l’inconnu ne doit pas nous faire oublier que seul l’homme est capable de fantasmes pervers. L’animal se contente de tuer pour survivre et ne s’adonne jamais à des meurtres rituels quels qu’ils soient.

0 commentaire