Photos de Laurent Mallet

a Paris 24 mars 21 003 ter mmm.jpg Les VendangesMiniaturesLe ConfessionnalLes VendangesMiniaturesLe ConfessionnalLes VendangesMiniaturesLe ConfessionnalLes VendangesMiniaturesLe ConfessionnalLes VendangesMiniaturesLe Confessionnal

D’après mon confesseur, aller « Aux Jolies Mômes » est un péché aussi grave qu’aller « Aux Filles », même si mon ami Philippe va de l’un à l’autre, ou des unes aux autres (je ne sais pas quelle est la façon la plus délicate d’exprimer ces allers-retours pluriquotidiens) au prétexte qu’il ne peut écrire que dans les cafés. « Jolie Môme » m’évoque aussi une chanson de Léo Ferré. Je le trouvais antipathique, ce type, surtout quand on le voyait en compagnie de sa guenon. Mon jugement sévère s’est atténué au fil du temps pour deux raisons : j’ai appris qu’il s’était exilé dans le Chianti en Toscane, et la fille de sa dernière épouse, Annie Butor, qu’il avait élevée depuis son plus jeune âge, m’avait raconté combien Léo Ferré avait été un père adoptif formidable pendant son enfance : "Léo a été un bon père pour moi ". D’ailleurs, elle a fini par écrire un livre sur lui.

Internet : Annie considérait Léo (qu’elle surnommait Pouta) comme son père, et Ferré présentait comme sa fille la « Jolie Môme » qui lui a inspiré cette chanson. « D’une manière bizarre, ce n’est pas celle que je préfère. Il y a deux ans, je l’ai entendue chez un marchand de journaux, je suis ressortie et je me suis mise à pleurer », confie Annie.


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