Photos de Laurent Mallet

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Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, tout au long de ma jeunesse,
aller à confesse dans l’église glaciale de Montrouge était un voyage au bout de la nuit épouvantable.
La pénombre, le froid et l'odeur se mêlent dans ce mauvais souvenir qui n’était pas du à la confession elle-même,
formalité automatisée où je récitais chaque fois la même litanie :
j’ai menti (mais avais-je vraiment menti ?), j’ai triché (mais avais-je vraiment triché, et à quoi ?),
j’ai été gourmand (alors ça, oui, je l’avais été, et pas qu’un peu !).
Rien de grave, de simples petits péchés véniels.
Pour ce qui est des péchés plus sérieux, je crois qu’à cette époque-là
j’avais déjà laissé tomber l’église de Montrouge et son confessionnal.


Extrait de Wikipédia : De nombreux confessionnaux modernes, et parfois même quelques confessionnaux traditionnels, sont munis de deux voyants lumineux à l'extérieur. Un voyant vert pour indiquer qu'un prêtre est dans le confessionnal et disponible pour une confession, et un voyant rouge indiquant que ce dernier est déjà occupé avec un pénitent. Tacitement, ce voyant indique aussi aux pratiquants désirant aller à confesse qu'il leur faut prendre quelque distance vis-à-vis du confessionnal, afin de préserver l'intimité de la confession. À ce titre, s'il est parfois nécessaire de passer devant un confessionnal, il est considéré comme poli de se couvrir les oreilles avec les mains, afin de respecter l'aspect privé des échanges entre le confesseur et le confessé, que le confessionnal soit occupé ou non.


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