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La Crèperie

Crèperie.jpg Cours particulier à la CrèperieMiniaturesSophie, la future madame C.Cours particulier à la CrèperieMiniaturesSophie, la future madame C.Cours particulier à la CrèperieMiniaturesSophie, la future madame C.Cours particulier à la CrèperieMiniaturesSophie, la future madame C.Cours particulier à la CrèperieMiniaturesSophie, la future madame C.

La Crêperie merveilleuse de mon enfance n’était pas à Tharon
mais à Saint-Brévin les Pins situé à plus de quinze kilomètres.
Il fallait donc prendre la voiture ce qui, avec le recul, semble absurde
car il n’y avait rien à voir à Saint Brévin en dehors de la crêperie.
Plus tard, je me souviens d’une boutique de vêtements, Quic-en-Groigne,
où mon ami Jean-Paul m’emmenait acheter la tenue des minets de l’époque :
pantalon beige, chemise blanche et shetland bleu marine.
La classe intégrale !
Il y avait aussi une boîte de nuit où je fis la connaissance de Carole
dont la famille possédait une très belle demeure un peu à l’écart.
Je l’avais revue à Paris en même temps que le film le Lauréat.
Je portais alors l’imperméable d’avant guerre de mon oncle et me croyais irrésistible.
Carole me fit comprendre qu’il n’en était rien et nous ne nous revîmes jamais.

On distingue généralement la crêpe et la galette sur des considérations géographiques. En Basse-Bretagne ou Breizh-Izel, qui correspond en gros à l'aire de la langue bretonne ou brezhoneg, on fait des crêpes (krampouezh) soit de froment (gwinizh) soit de blé noir (ed-du). En Haute-Bretagne ou Breizh-Uhel, partie de langue gallèse, on fait des crêpes sucrées et des galettes de blé noir, dont la pâte ne comprend que de l'eau et pas de lait. L'aspect et le goût sont différents selon ces deux régions. Cependant, en Basse-Bretagne, on trouve régulièrement l'appellation "galette" pour les crêpes de blé noir, afin de ne pas dérouter les consommateurs.

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